Science-Fiction Ellyxia Castle Auteure

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LES CORRESPONDANCES STELLAIRES

LES MISSIVES : Tome 1

Aux limites de la galaxie, dans un monde où l’espoir de vie ne tient qu’à un fil, une missive se perd pour illuminer un cœur froid, dénudé et découragé ; pour lui redonner espoir…

Un parfait mélange de science fiction et de romance qui vous transporterons dans les profondeurs de l’espace. Cette nouvelle série vous fera rêver. Le début d’un amour infini qui éclot d’un système solaire mourant. Les fresques d’un simple échange de lettres qui se transforme en quête spatiale dont les voyages interstellaires vous feront découvrir de nouveaux mondes, de nouvelles espèces et de nouvelles galaxies.

Version Papier disponible : 15.00$ + 5.00$ transport

Version numérique disponible bientôt : 4.80$

Format : 110mm x 175mm (format poche européen) 150 pages

SPECTRES DU PASSÉ : Tome 2

Aux limites de la galaxie, dans un monde où l’espoir de vie ne tient qu’à une fibre, la missive perdue qui avait illuminée ce cœur froid, dénudé et découragé pour lui redonner espoir, éveille une curiosité qui transportera sa progéniture aux frontières de la galaxie. Une quête, la découverte de nouveaux mondes où personne n’ose aller…

Cette fois-ci, je vous ramène sur Lycopolis où la descendance de Rücksteel et Ruby vous feront découvrir des galaxies au-delà des frontières de notre univers. Une nouvelle réalité intemporel qui prend tout son sens. La mort de leurs soleils a engendré une nouvelle aventure spatiale, un édile amoureux et improbable débute d’un simple échange de lettres.  Cette série de science-fiction où tout commence avec une prémisse d’amour, deviendra une future quête d’exploration interstellaire…

Version Papier disponible : BIENTÔT

Version numérique disponible : BIENTÔT

Format: 110mm x 175mm (format poche européen) ??pages

EXTRAIT - LES MISSIVES

LETTRE No1

Sur le flanc de la falaise, je regarde au loin cet océan qui s’étend à perte de vue et qui se fusionne avec l’horizon.  Le ciel bleu me rappelle le regard profond dans lequel je me suis noyé lors de ton départ.  C’est avec un cœur affligé de douleur que je suis ici sur le bord du précipice. Jamais je n’aurais dû te laisser partir.

Le regard bleuté et complice que tu as toujours eu sur moi a éveillé un sentiment qui m’était inconnu à ce jour.  Le vide que tu as laissé dans ma vie en quittant cette terre qui nous a vu grandir, j’en suis meurtri.  Je crois que je suis amoureux de toi.

À plusieurs reprises, j’ai essayé de t’en parler, d’en discuter.  Mais les mots restaient accrochés au fond de mon gosier.  Ce jeu de cache-cache verbal contribuait à me donner un air idiot plus souvent qu’autrement.

Ta proximité m’a toujours rassuré.  Maintenant que tu n’es plus ici, la solitude me pèse.  Les sensations qui se bousculent dans mes tripes urgent pour en sortir.  Ma lettre est ma confession.  Cette lettre est le cri de mon amour.

Dans l’immensité de la voûte céleste, je t’ai perdue mon amie, mon amour, ma Mie.  Mais pourtant, j’ai senti que tu m’attendais.  Un moment d’hésitation, tu avais arrêté ton pas.  Avant de disparaître dans l’arche des étoiles, tu t’étais retournée, tout sourire pour me regarder.  Bien entendu, je n’ai rien fait pour te retenir.  Je n’ai rien fait pour te garder à mes côtés.

Nous avons passé notre vie ensemble et pourtant, quand es-tu passée d’amie à amante dans mon cœur ?  Qu’attendais-tu de moi ce jour-là ?  Qu’adviendra-t-il de nous deux ?  Je reste sans réponse à ces questions.  Toutefois, je garde à l’esprit ce regard que tu as eu.  Tu as ressenti ce courant qui nous lie, cette chimie qui me manque tellement.  Je ferme les yeux et je te revois comme si c’était hier, tout sourire, l’étincelle dans les prunelles.

De par les astres qui se lèvent, une autre journée de chaleur accablante s’annonce.  Encore aujourd’hui, ce ciel dégagé ne nous épargnera pas.  L’étoile qui se meurt en déstabilise la nôtre.  Cette glèbe s’éteint à petit feu.  Lycopolis retourne à la poussière.  L’évacuation est commencée, notre espèce sera sauvée.

Mon cœur sera toujours à toi, ma bien-aimée.

Rücksteel

LETTRE No2

Pour vous, Rücksteel,

Votre sincère et profonde déclaration, je ne puis m’arrêter de la lire.  De mille et une façons, je l’admire ; je la sens et je m’en imprègne jusqu’à en jaunir les feuilles ; à effriter chaque coin des pages.

Que de chance cette dame a de vous avoir comme ami, comme amant et comme compagnon.  J’envie chacun des mots que vous avez étendus sur la blancheur de ces feuilles.  Mais, par inadvertance, votre missive ne s’est rendue qu’à moi.

Vos non-dits, envers elle, doivent sûrement émaner de tous les pores de votre peau.  Personne ne peut être aveugle à ce genre de passion et d’amour, mais par-dessus tout, vos verbes ne doivent pas rester sous silence.

De l’hiver éternel dans lequel je suis et d’où j’ai fui, vous avez réussi à me sortir de ma tanière où en dormance, je fus transportée par la vie qui m’a blessée.  L’espoir renaît de nouveau en moi.  Votre dépêche m’a rendu le sourire.

Maintenant, je sais que l’amour a toujours sa raison d’être.

Cette franche déclaration que vous faites me touche vivement.  De ma solitude, isolée de par les mondes, je me lasse depuis longtemps des ragots de cet ancien village dans lequel je vis.  Mais aujourd’hui, ici, en cette froide journée ensoleillée, vous avez réussi à réchauffer mon cœur refroidi et brisé par les squelettes de mon passé.

Avant tout, je vous écris pour m’excuser d’avoir osé.  Osé ouvrir cette lettre qui ne m’était point adressée.  Osé avoir lu et relu cette missive d’amour qui ne m’était point destinée.  Osé avoir frissonné à la chaleur qui émane de vos écrits.  Osé avoir espéré d’un amant aussi dévoué.  Osé rêver d’être l’énergie vitale dont vous avez besoin.  Osé être à vos côtés, étendue sur la blanche neige de l’étang.  Osé humer ces effluves masculins qui émanent de ce papier parchemin.  Osé fantasmer à être celle qui comble vos nuits désertées.

Si votre cœur chaud n’attendait qu’un pas vers l’avant, j’ose alors le faire en vous invitant.  Je serai votre lumière dans l’obscurité.  Que mes verbes remplissent votre cœur abandonné.

Votre nouvelle amie, qui n’est point l’amour de votre vie, mais qui a dévoré chacun de vos écrits…

EXTRAIT - LES SPECTRES DU PASSÉ

ANNÉE STELLAIRE 3653

Mille ans se sont écoulés avant de pourvoir y retourner, la radioactivité y était trop importante. La supernova s’est maintenant transformée en un pulsar. La planète de Rücksteel étant à l’extrémité du système solaire, elle s’est convertie en un vulgaire caillou calciné orbitant autour d’un astre instable oscillant la douleur des mondes qu’il a détruits sur son passage.

Un immense vaisseau surgit d’un trou de ver et approche de ce petit corps céleste noirci par le dernier millénaire de feux croisés de la mortalité solaire. À son bord, le commandant Liam Guild, fils d’un Gotronc de souche et d’un métissage inconnu. Malgré son hybridation, il en n’est pas moins petit; sa stature lui confère une notoriété impressionnante et impose un respect instinctif à tout son équipage. Ce qui le distingue des autres de sa race est certes sa magnifique chevelure argentée et son legs psychique de sa mère. Il explore de nouveaux mondes, de nouvelles civilisations, il étudie ceux possédant des traits particuliers et recherche désespérément ses origines maternelles, une promesse qu’il a faite à son père avant de se faire rappeler à la terre.

Le train d’atterrissage est sorti, le vaisseau s’y pose, tourbillonnant les cendres qui furent jadis, une magnifique forêt verdoyante et prospère.

  • Journal de bord du commandant Guild, mission archéologique année stellaire trente-six cinquante-trois, arrivé jour deux-cent-vingt-six, treize heures zéro-zéro. Nous nous sommes posés avec succès sur l’astéroïde Jutras-9, aux coordonnées mentionnées par les anciens. Les fouilles débuteront dès l’aube… fin de la transmission, dicte-t-il, le regard perdu dans l’immensité de l’horizon où les rafales de vents fouettent les poussières volcaniques dans un nuage grisâtre.

Ils regardent tous par la grande baie vitrée. Le silence qui règne au poste de contrôle est angoissant, la vision de désolation les perturbe. Les restes de leur terre-mère, ce qui fut, pour certains d’entre eux, leur planète natale et pour les plus jeunes, leurs origines. Elle est morte et sans vie. Les dernières vérifications d’usages faites, le repos est des plus bénéfiques après ce long voyage.

Le lendemain, les équipes d’archéologues débutent les recherches à l’emplacement que Guild leur a données. Ils obéissent sans poser de questions, mais son équipage le connaissait bien. Cette quête qui est toute aussi personnelle, semble cacher sa peine, le deuil de son paternel, qui a rendu l’âme et qui était hautement considéré par ses paires. La mission était de récupérer le plus d’informations et, si c’était possible, de rapporter le maximum de reliques enterrées ici. Les coordonnées reçues sont l’emplacement où les anciens s’étaient réfugiés, dans les entrailles de la terre et où Rücksteel Swan avait vécu.

Les équipes de fouilleurs se relaient. Les forages continuent, les géologues travaillent avec minutie. Plusieurs mètres de suie et de cendres entremêlées d’éclats de verre volcanique recouvrent ces lieux, un millénaire d’accumulation. Plusieurs artéfacts, de vertiges focalisés et d’humanoïdes ornent les rochers de quartz. Telle une foudroyante pulvérisation, ils ont été pris dans le sablier du temps et ont été tatoués en trois dimensions dans l’obsidienne. La violence de l’impact est sans équivoque, ils sont prisonniers d’une cage de verre. La végétation et les êtres vivants sont en partie brulés mais visiblement intacte à plusieurs endroits. La matière en fusion n’a pas eu le temps de les consommer entièrement, le refroidissement immédiat à la destruction instantanée de leur soleil les a pétrifiés dans un cercueil de cristal.

Les scanners tridimensionnels et les instruments géométriques indiquent une poche d’air derrière cette coulée de magma cristalline violacée. Une énorme caverne semble être restée intacte, l’entrée ayant été protégée par un éboulis. Sur les écrans, la neige commence à brouiller les données, la communication avec les appareils se détériore, la noirceur tombe et les vents violents se lèvent encore.

L’équipage s’active à ranger l’équipement et les mettre à l’abri. Les chaudes, les étouffantes journées de travail aux rayons de l’astre et les nuits glaciales ralentissent et nuisent aux recherches. Une autre soirée mouvementée et balayée par un blizzard de sable et de glace.

***

À la main, une tasse de ce délicieux liquide chaude que l’on appelle « café », j’en sirote une gorgé. J’admire la valse nuptiale de la neige avec le souffle aride de l’hiver nocturne que les nuits nous offre. Mon premier lieutenant, Maïq Koric, mon amie d’enfance, s’approche et, fraternellement, me donne une claque dans le dos.

  • Mais que cherchez-vous au juste, commandant ? demande Koric, tout sourire.
  • Des réponses mon amie, des réponses… Reposez-vous, demain nous aurons beaucoup de boulot, nous ouvrirons cet immense géode…
  • Vous croyez que nous avons trouvé ce que nous cherchions ?
  • Nous verrons ça demain, allez-vous reposer, ma Mie. Elle s’appuie sur moi et dépose ses douces lèvres sur ma joue prenant soin de me faire sentir toute la chaleur qui exhorte de son magnifique corps et acquiesce.

Maintenant seul et songeur, je m’installe confortablement dans mon siège de commandement du pont supérieur, mes yeux améthyste rivés sur la baie vitrée d’un regard perdu et livide. Les vents glacials de la nuit tournoient un mélange de suie et de flocons de neige blanc qui miroitent la lumière intérieure. Les rafales austères travaillent l’armature de mon vaisseau, j’entends la coque craquer sous ce froid infernal. Je sors de ma poche un bout de feuille jaunit que Père m’a donnée sur son lit de mort J’ouvre la petite enveloppe défraichie, poussiéreuse et décolorée par les années :

Lettre No35, dis-je à haute voix, je vais la trouver Père, c’est promis, et j’inhale les effluves rancis la vieille missive …

Le commentaire de Martin: 
tome 1 : Les missives…
Correspondances stellaires. J’aime ta plume. On se demande où ça va nous mener dans les premières pages, mais la persistance est payante et on se laisse accrocher dans ce duel rhétorique. L’un après l’autre, les acteurs se lancent et se relancent en étalant leurs tripes sur papier. Légère et polie au départ, cette conversation se passionne (dans tous les sens du terme) et s’enflamme à chaque mouvement des missives. Tu nommes ton œuvre « Correspondances Stellaires », mais mon âme de marin n’a pu s’empêcher d’apercevoir une correspondance entre un capitaine de frégate avec sa belle sirène, l’un pris dans une guerre qui l’éloigne de sa patrie et l’autre qui subit les affres d’une guerre locale terrestre. Ton histoire est intemporelle. J’ai bien aimé. C’est certain que le côté préliminaire peut refroidir certains hommes, mais dans mon cas, j’adore les préliminaires. Le dénouement à saveur langoureux me charme. J’ai déjà correspondu comme tel avec Diane lorsqu’on avait des horaires de travail différés. Je peux croire qu’il y aura des romantiques masculins pour apprécier ces lettres.

Martin Côté

Auteur fantastique, Les compagnons de Sang d'Étoile

Le commentaire de Martine: 
tome 1 : Les missives
Ellyxia Castle nous offre un échange de lettres entre deux êtres qui vivent isolés l’un de l’autre. Rusksteel vit dans une civilisation dominée par les stryges (démons femelles ailés), Rusk mi-stryge, mi-chacal est un résultat d’une erreur de génétique, produite en laboratoire. Qui se retrouve à correspondre avec Ruby, une stryge qui est en exil dans un monde froid, un monde de glaces, son exil imposé devenu un poids lourd sur son cœur… Une superbe lecture, la plume d’Ellyxia Castle, est sublime. Le déroulement de cette intrigue en forme de correspondance est très intéressant. Elle a réussi à garder l’intérêt en conservant une certaine idylle qui permettra l’accouchement de recherche future… Pour lire la suite cliquez sur le lien plus bas :

Martine Levesque

Critique littéraire, Les mille et un livres LM

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